Le brasage et la soudure sont des procédés différents qui visent le même objectif : assembler deux métaux (ou plus) de manière solide, fiable et contrôlée. A la différence du soudage qui implique des températures élevées et une fonte des métaux à assembler ensemble, le brasage se fait dans une température toujours inférieure à celle de la fusion des pièces à braser, mais supérieure à celle de la fusion du métal d’apport fondu que l’on appelle « alliage de brasage ».
Que ce soit avec le brasage ou le soudage, il n’est pas rare que l’on souhaite détaché un composant électronique d’un circuit imprimé, que ce soit après une erreur dans un projet donné, ou pour récupérer une pièce pour réparation, remplacement ou réutilisation ultérieure. C’est ici qu’intervient la technique du dessoudage, qui permet de détacher le composant sans l’endommager.
Les appareils à braser
Le brasage est un procédé d’assemblage traditionnellement appliqué aux métaux (mais aussi aux céramiques) dans lequel le métal d’apport fondu (l’alliage de brasage) s’écoule dans le joint. Le point de fusion du métal d’apport est supérieur à 450° C, mais toujours inférieur à la température de fusion des pièces à assembler, ce qui distingue ce procédé du soudage où des températures élevées sont utilisées pour faire fondre les métaux de base ensemble.
Le métal d’apport, bien que chauffé légèrement au-dessus du point de fusion, est protégé par une atmosphère appropriée et des conditions contrôlées. Le métal d’apport fondu refroidit pour assembler les pièces, ce qui permet d’obtenir un assemblage solide entre des métaux similaires ou différents. Les atmosphères dans lesquelles le processus de brasage peut être entrepris comprennent l’air, le gaz combustible brûlé, l’ammoniac, l’azote, l’hydrogène, les gaz nobles, les vapeurs inorganiques et le vide, en utilisant une variété de sources de chauffage telles que les torches, les chalumeaux de brasage, les fours à braser ou encore les bobine d’induction.
Pour obtenir un joint brasé solide, le métal d’apport et les matériaux de base doivent être compatibles sur le plan métallurgique, et la conception du joint doit intégrer un espace dans lequel le métal d’apport fondu peut être aspiré ou distribué par capillarité. L’espace requis pour le joint dépend de nombreux facteurs, dont l’atmosphère de brasage et la composition du matériau de base et de l’alliage de brasage.
Idéal pour assembler des métaux différents, le brasage est un procédé largement utilisé par les bricoleurs mais aussi les professionnels, en raison de sa flexibilité et de la grande intégrité avec laquelle les joints peuvent être produits. Cela le rend fiable dans les applications critiques et non critiques, et c’est l’une des méthodes d’assemblage les plus utilisées.
Les appareils à dessouder
Il s’agit du processus inverse au soudage et qui permet de rattraper des erreurs sur un projet particulier ou encore de récupérer des composants électroniques d’un circuit intégré pour les réparer, les remplacer ou encore pour les réutiliser ailleurs. Le dessoudage est une compétence tout aussi importante que la soudure. L’objectif est d’enlever toute la soudure d’un composant et de détacher le composant du circuit imprimé sans endommager ni le composant ni le circuit imprimé, que ce soit par une chaleur excessive ou par une manipulation brutale.
Pour dessouder, le bricoleur pourra compter sur une demi-douzaine de techniques et sur un large éventail d’outils. Nous vous avons préparé des guides détaillés de chaque outil pour vous aider à récupérer vos composants électroniques sans prise de tête et surtout sans les endommager. Vous avez les techniques poussées qui font appel aux stations de dessoudage et les techniques d’appoint qui peuvent se contenter d’un simple fer à souder. Les appareils de dessoudage les plus utilisés sont :